Coucher, nuits difficiles à la maison : Comment gérer ?
Votre enfant a de plus en plus de mal à aller au lit, il réclame votre présence quand il est couché, il fait des “colères” et se réveille souvent la nuit ? Ce sont des cris et des pleurs inconsolables ? Comment gérer un coucher et/ou des nuits difficiles à la maison ? Quels conseils dans ce cas là ? Et comment lui apprendre à s’endormir seul ? On vous explique pourquoi et vous donne quelques astuces pour y remédier.
Comment expliquer un coucher et des nuits difficiles ?
A partir de 8 mois, la question du sommeil peut devenir un sujet épineux… Alors que bébé s’endormait sans (trop) de difficulté jusqu’à présent, désormais il pleure et refuse de s’endormir… Mais pourquoi ?
Cela est souvent dû à des difficultés de séparation au moment du coucher. Ces troubles sont des fois liés à une phase d’opposition et au désir de s’affirmer. Mais s’ils persistent, ils traduisent une angoisse de séparation (crèche, école, séjours en vacances sans les parents, hospitalisation). Le mieux est alors d’en parler car les comprendre vous permettra de rassurer votre enfant, et de l’aider à s’endormir calmement.
Bien sûr, il est important de réfléchir à si quelque chose de perturbant est survenu dans votre vie ou dans la sienne qui pourrait être modifié pour plus de sérénité globale. Mais souvent, la simple acquisition de la marche perturbe le sommeil d’un enfant et ça…on n’y peut rien.
Quels conseils ? Comment gérer dans ce cas ?
Le rythme et la régularité des journées sont essentiels : votre enfant doit dormir à heures fixes pour la nuit et les siestes. Bien sûr, tous les enfants n’ont pas le même rythme. Comme les adultes, il y a des petits ou gros dormeurs, mais aussi des lève-tôt et couche-tard. Il est donc nécessaire de repérer précocement les signes de fatigue.
Et pendant cette période, le rituel mis en place au moment du coucher prendra toute son importance. Ce rituel est important car il rend l’heure du coucher prévisible et permet à votre enfant d’appréhender la séparation de la nuit. Nous vous conseillons d’anticiper l’heure du coucher au moins 30 minutes avant pour rassurer votre enfant. N’oubliez pas de quitter la pièce lorsque votre enfant est encore éveillé afin de lui permettre de s’endormir seul.
Un exemple de rituel de coucher ? Repas en famille sans écran, jeu calme sans écran, lavage des dents, passage aux toilettes et lavage des mains, au lit avec un massage, une petite berceuse ou une petite histoire, un gros câlin et dodo. Puis, essayez de le laisser s’endormir seul. Si vous restez près de lui, il demandera la même chose tous les soirs. Donc le coucher le soir en lui disant « à demain matin, il est hors de question que tu nous obliges à revenir ».
Côté lit, si votre enfant a un lit à barreaux, il se sent peut-être enfermé. L’installer dans un grand lit d’enfant peut régler ce problème. Dans la chambre, il doit être dans le noir mais vous pouvez laisser une petite veilleuse ou une boîte à musique pour le rassurer.
S’il se réveille pendant la nuit ?
Il n’est pas recommandé de laisser un enfant pleurer la nuit sans aller le voir, le rassurer et le consoler au moins 2 fois. Par contre, il ne faut pas que cela dure des heures. Vous pouvez aller rassurer votre enfant, l’apaiser, le prendre éventuellement dans les bras (pas forcément, parfois juste le recoucher et le caresser suffit) et repartir. Moins vous en ferez et moins vous aurez de risque de pérenniser ses réveils, quitte à le laisser pleurer une fois qu’il vous a vu et qu’il a été consolé et recouché (même s’il vous faut y revenir quelques minutes plus tard si il hurle trop).
Soyez compatissants mais pas trop complaisants. Un peu de fermeté, sinon cela va durer… C’est une mauvaise période qui va passer.
Apprenez-lui à s’endormir progressivement seul
Après le rituel du coucher, quittez la chambre de votre bébé avant qu’il ne soit endormi.
De plus, le biberon du soir ne doit pas être associé à l’endormissement. Il devra être pris en dehors de la chambre, en dehors du lit. Si des alimentations nocturnes persistent, diminuez progressivement la quantité des biberons de 20 ml en 20 ml. Mais un bébé de plus de 6 mois en bonne santé n’a plus besoin d’être alimenté la nuit. Si vous l’allaitez, ceci est moins vrai. En effet, il y a des bébés allaités qui ont besoin de téter la nuit même au-delà de 6 mois, et le fait de donner le sein la nuit facilite l’endormissement de la maman après les tétées pour des raisons hormonales.
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